mardi 29 mars 2011

Recherche fer désespérément

PetitBrocoli manque de fer et même s’il est supplémenté, je suis à la recherche de fer sous toutes ses formes alimentaires… Enfin heu, presque. Parce que ce n’est pas moi qui vais cuisiner viande rouge et abats… d’autant qu’il écarte toute viande avec véhémence. Donc je suis à la recherche de fer sous toutes ses formes végétales on va dire. Et après le tofu, quoi de mieux que les lentilles ? Là où la tâche se corse c’est que mon petit loup d’amour les dédaigne de plus en plus souvent. Donc il faut ruser. J’ai donc testé l’intrigante recette de Boulettes de lentilles corail, de Cléa. Et c’était délicieux ! Ca ressemble aux falafels (croquettes de pois chiche) que j’aime d’amour.  J’ai fait une version avec cumin, ciboulette, fromage râpé.

Je reproduis la recette ici (si vous avez la flemme de cliquer sur le lien)
Boulettes de lentilles corail au brebis frais, de Cléa cuisine.
Pour 12 à 15 boulettes
150 g de lentilles corail (ou autre légumineuse : temps de cuisson à ajuster en fonction)
1 c. à café de cumin en poudre (ou autre épice au choix)
50 g de pain complet
50 g de fromage de brebis frais (ou chèvre, ou fromage râpé, ou purée d’oléagineux, ou 1 c. à soupe de graines de lin moulues + 3 c. à soupe d’eau)
2 échalotes hachées
2 c. à soupe de persil haché (ou autre herbe aromatique)

Cuire les lentilles corail avec le cumin dans 2 verres d’eau pendant 20 mn environ. Laisser tiédir. Mixer avec le pain émietté. Incorporer à la fourchette le fromage, les échalotes et le persil. Former des boulettes. Huiler un plat à gratin. Placer les boulettes dans le plat en les faisant rouler dans l’huile sur toutes leur surface. Cuire au four à 180 °C pendant 20 mn. Servir avec une petite sauce (voir suggestions ci-après).
Options : - dans la pâte : beurre de cacahuète, concentré de tomate, oignon nouveau haché, gingembre frais râpé…
- autour de la boulette : chapelure, graines de sésame, de pavot, mélange de graines et/ou oléagineux toastés et moulus (courge, tournesol, amande, noisette, cacahuète, etc.)
- pour servir : yaourt battu aux herbes ou aux épices, petite sauce à base de purée de sésame (ou beurre de cacahuète) + yaourt à la grecque, avocat mixé avec un peu de yaourt et des herbes…


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Mais  PetitBrocoli, Grand Brocoli et ma petite soeur n’ont pas aimé ! La faute au cumin très présent dans la recette.
Du coup j’ai refait une version sans épice, avec graine de sésame, graine de lin et ciboulette…c’est très bon aussi (et ça passe mieux pour les petits). Par contre, j’insiste, c’est vachement meilleur (et mieux cuit) quand on les réchauffe après les avoir déjà cuits.
P1070591 version avant cuisson
(et j’ai oublié de reprendre une photo une fois les boulettes cuites)

vendredi 25 mars 2011

Tu voulais faire ta belle avec ton beau gâteau ?

Ben c’est raté. En effet, invité chez un ami, j’ai voulu emmener un dessert et j’ai opté pour le joli gâteau en couverture de mon bouquin Curcuma en cuisine . Vous savez, celui qui est rose et jaune. Je vous remets pas la photo, elle est un post plus bas.
Il s’agit d’un marbré moitié vanille, moitié orange. Les parfums sont assurés par de l’extrait de vanille liquide et de l’huile essentielle d’orange. Je n’avais pas d’HE d’orange donc j’ai opté pour un uniformisation gustative du marbré en ne mettant que de la vanille. Les couleurs magnifiques qui font tout l’attrait du gâteau devait être assurées par le curcuma pour le jaune et du jus de betterave cru pour le rose.  Et là, ma copine Marie, elle se dit “ah c’est ça le fameux gâteau betterave/curcuma….tout moisi”. Oui c’est ça.
J’ai suivi la recette à la lettre hormis le zappage de l’HE d’orange…..et l’utilisation de jus de betterave cuit à la place du cru (car je n’avais que des betteraves cuites!). Alors est-ce ça qui a fait tout foiré ? Peut-être…
Pourtant cru, ça pouvait encore le faire :

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vieux rose et orange… (difficile de faire la photo, donc scrutez bien)
Mais cuit hélas
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A la dégustation : sec et  caoutchouteux ! Dommage.

jeudi 24 mars 2011

Que faire avec du tofu ?


Pour le tofu, je pense vraiment comme je l’ai déjà dit que c’est quasiment interchangeable avec le paneer. 
Je vous ferais grâce des recettes de pizza au tofu et de la tartiflette au tofu (à la place des lardons). Oui je l’ai fait….plusieurs fois. Mais c’était il y a trèèès longtemps et si ça a marqué nos esprits (n’est-ce pas Petite Soeur ?), ça n’a pas été le cas de nos estomacs. A ma décharge il s’agissait de tofu fumé… mais bon. ^^
Donc, pour oublier ces égarements, je vous propose le “Curry de chou-fleur aux abricots”.  Ce qui me permet de faire une digression pour vous présenter un petit livre tout beau et tout bon : Curcuma en cuisine de Garence Leureux.

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J’ai flashé sur le livre le lendemain de la diffusion du documentaire “Notre poison quotidien” où il parlait  notamment de l'utilisation intensive du curcuma . Les photos de ce livre  sont magnifiques, il y a de très bonnes idées de recettes… par contre il n'y en a pas beaucoup. Les prochains posts de cuisine risquent de tourner autour de ce  livre dans la série “j’ai testé pour vous”.
Et donc pour une première, voici le curry de chou-fleur aux pruneaux…rebaptisé curry de chou-fleur aux abricots, puisque je n’avais pas les premiers en stock.
une dizaine d’abricots secs- 2 oignons - 1 CS de moutarde - 1 petit chou-fleur – 1 gousse d’ail - 40 cl lait de coco - 200g de tofu -  épices = 1 cc de curcuma, 1/2 cc de cumin – poivre noir – pincée de piment (pas mis)- mélange 4 épices (pas mis)
Faire revenir les épices dans l’huile. Ajouter les oignons hachés et la moutarde. Après quelques minutes, mettre le chou-fleur en bouquet et l’ail écrasé puis verser le lait de coco et un verre d’eau. Rajouter les abricots et le tofu coupés en dés. Faire mijoter à petit feu pendant 30 à 40 minutes.

Je l’ai servi avec du riz thaï.
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J’ai adoré…. mais apparemment mes enfants boudent tout ce que je parfume au curcuma (c’est ballot !).

mercredi 23 mars 2011

Que faire avec du paneer ?


Revenons au paneer, dont je vous ai montré la confection  il y a quelques jours. J’ai découvert ce fromage indien lorsque A., amie et collègue de boulot de MonsieurBrocoli (et copine de fac de P. ! Le monde est petit !), est venue à la maison et nous a fait un repas 100% indien. Je l’ai donc vu faire le paneer et l’utiliser dans  une recette : le mata paneer qu’on peut traduire par “curry de petits pois”. Je ne saurais vous dire la recette exacte : mais grosso modo  il faut faire revenir des épices (garam massala, curcuma, graines de moutarde… etc) dans de la matière grasse  , rajouter ensuite un oignon, des tomates pelées (ou assimilée ou rien si c’est la dech’), des petits pois cuits et le fameux paneer coupé en cube…on fait mijoter 10 minutes maxi…et voila c’est terminé ! Un repas savoureux, exotique, diététique et rapide à faire. C’est mieux de le déguster avec des chapatis, si on en a fait ( et pour ça il parait qu’il faut seulement de la farine et de l’eau tiède (ou le petit lait du paneer)). 
Dimanche, j’ai fait cette recette en 1/2 heure - élaboration du paneer compris….mais j’avais déjà des petits pois (surgelés) cuits. Comme on peut cuire les petits pois, en faisant en parallèle le paneer, ce serait très étonnant de dépasser ce temps.  Je vous montre les photos de mon plat express (avec des haricots verts qui trainaient aussi).
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Sinon, en voulant chercher la recette et le nom de ce délicieux plat, je suis tombée sur ce blog qui me semble plein de promesses et dont voici la recette du mata paneer selon l’auteure du blog (qui je suis sûre sera encore plus gouteuse que la mienne). 
Une seule recette pour le paneer,dites-vous ? Mais non ! Le paneer  peut être un ajout non négligeable dans beaucoup de plats. Un peu comme le tofu, il est assez neutre en goût mais donne de la consistance, absorbe les saveurs….peut-être a t-il un petit plus de “frais” que le tofu n’a pas ? 
J’ai un bouquin très sympa qui a accompagné mes dernières expériences  : Fromage frais maison, qui propose par exemple de couper le paneer en cubes, de le passer dans de la poudre de curry et de le faire sauter à la pôele avec de l’huile chaude. Ca me tente beaucoup.

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On peut aussi faire une sorte de mata paneer sans les petits pois…..et là ça s’appelle un paneer bhurji. Bon là j’avoue je ne sais pas ce que ça veut dire, mais il y a des tomates, des oignons,des épices …et du paneer bien-sûr. Pour la recette, ça se passe par (attention c’est en anglais, mais il y a une vidéo très explicite !) . Là encore, le blog a l’air d’être très bien fourni….pour peu que vous soyez dans un trip “cuisine indienne”. Ce qui est mon cas. :)

lundi 21 mars 2011

Ghee, tofu & paneer

“What ?” diront certains …de quoi je parle, hein ? Si vous avez reconnu plus d’un mot dans ce titre, c’est que vous lisez mon blog régulièrement….si vous les connaissez tous, c’est que vous êtes cachés dans ma cuisine (ou que plus simplement on a les mêmes fréquentations culinaires).
Le ghee je vous en ai déjà parlé….rien de neuf depuis la dernière fois. Sauf que comme certains se plaignent que ce blog se tarit,  comme la source de Kirikou, je vais meubler un peu avec les photos que je prends quand je cuisine.
Voici les étapes de sa confection qui je le rappelle est très simple : on fait cuire à petit feu du beurre, on enlève l’écume et quand le mélange devient roux avec une odeur de croissant chaud, on arrête tout, on filtre et c’est fini !
P1070376P1070379P1070380 (photo prise avant solidification)

Le tofu. Bon ça je suppose que vous connaissez tous. Par contre saviez-vous qu’on peut le faire soi-même, à moindre frais ? Pour ça il suffit de deux ingrédients : du lait de soja et du nigari (chlorure de magnésium) qu’on trouve en magasin bio. J’ai fait ça mercredi dernier, avec ma tante qui a pris les photos…
Il suffit de faire bouillir du lait de soja (celui-ci c’est moi qui l’avait fait avec mon soyabella) et de rajouter du nigari pour faire cailler le lait et on laisse bouillir quelques instants. Ensuite, on filtre à l’aide d’une étamine, on forme une boule et on laisse égoutter 10 minutes de chaque côté en lestant d’un poids (un plat rempli d’eau par exemple). C’est ensuite prêt à l‘emploi et ça se conserve jusqu’à trois jours dans un récipient rempli d’eau. Regardez.

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Lait de soja
P1070381   nigari (à diluer ensuite dans 3Cs d’eau)
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filtration et égouttage
P1070407 (2) 10 minutes après
P1070392 et voili !

Quant au  paneer, c’est un fromage pressé beaucoup utilisé dans les plats végétariens indiens. Le principe est le même que le tofu avec du lait de vache et du jus de citron pour le faire cailler (pour 1 litre, 3 cuillères à soupe de jus de citron). Je vous montre ?
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Là on voit bien que le lait caille juste après adjonction du citron
P1070406 (2) filtration dans l’étamine
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Et voilà c’est fini
J’ai un peu bâclé l’égouttage (je n’ai pas lesté d’un poids) vu que j’étais pressée de l’incorporer à mon plat. Mais vous voyez ce que ça donne (et c’est pour un litre de lait…il y a énormément de petit lait - le résidu de l’égouttage- que je jette ! ).

Prochain post : les recettes qui vont avec !

samedi 5 mars 2011

L’appel à la soupe

Il y a quelques semaines, j’ai lancé un SOS à mes amis facebookiennes : j’avais besoin de recettes de soupe. C’est la nouvelle mode chez nous pour essayer de manger plus de légumes (et moins de féculents) et faire des diners un peu plus légers (pour les adultes). Sauf que pour ce faire, la soupe a intérêt à être bonne et faire envie. Parce que cuisine qui rime avec déprime, non merci (oh la phrase toute pourrie).
Emmy a répondu à l’appel en me donnant entre autre, une idée de soupe que j’ai tout de suite écartée. Imaginez : une soupe au chou fleur (moi qui le déteste cuit et l’adore cru). Et puis, un soir, je n’avais plus aucun légumes dans le frigo hormis un chou fleur qui menaçait de dépérir. J’ai donc repensé à cette recette et je me suis dit qu’il fallait bien tenter. Pourtant je peux vous dire que je n’y croyais pas du tout, et tout le long de sa préparation je me suis attendue à un truc atrocement insipide. Vous imaginez la chute de cette histoire : je ne viens pas vous mettre la recette d’une soupe fadasse. Cette soupe était délicieuse, aux saveurs vraiment subtiles. J’en ai bu trois énormes bols. Je vous souhaite donc la même agréable découverte.
La soupe réconfortante au chou fleur


Et tant qu’on y est je vous donne les recettes de mes autres soupes préférées.

L’indétrônable soupe poireaux/pomme de terre de ma Maman
2/3 poireaux - 1/2 petites pomme de terre
Faire revenir les poireaux émincés dans plein de beurre (c’est là tout le secret, il faut que le gout du beurre persiste), puis rajouter les pommes de terre en morceaux. Couvrir d’eau et cuire… Un coup de mixeur et bon appétit !
La surprenante soupe de carottes/lait de coco/gingembre
La savoureuse soupe d’épinards/lentilles/curry

vendredi 4 mars 2011

Huile

Je viens de découvrir un blog de cuisine magnifique et inspirant : My new Roots. Le hic c’est qu’il est en anglais. La bonne nouvelle c’est qu’une fan a traduit le blog avec l’accord de l’auteur donc vous pouvez trouver la version en français ici.
J’ai à peine commencé à dérouler les derniers posts. Le cheesecake “cru” (avec des oléagineux) me fait déjà de l’œil ainsi que celui sur le chocolat “fudge”.
Et puis je tombe sur cet article sur le ghee (beurre clarifiée) et là les bras m’en tombe d’apprendre que l’huile d’olive vierge extra a  un point de fumage plutôt bas (température à partir de laquelle les composants se dégradent et forment des composés toxiques – c’est très bien expliqué ici sur Wikipedia). Et donc la solution serait d’utiliser du ghee qui se fait depuis 5000 ans…Son point de fumage est de 250° (bcp plus que le 160° de l’huile d’olive vierge extra) ! Et on peut le faire soi-même très facilement, ça se conserve un an au frigo, trois mois à l’air ambiant….genre le truc de fou. Bon en fait je vous encourage vivement à lire ce post qui explique tout très bien.
Pendant ce temps je vais réfléchir à comment je vais écouler mes 7 litres d’huile d’olive (oui oui, vous avez bien lu…). Heureusement cru c’est toujours très bon pour la santé….ouf.