jeudi 6 septembre 2012

Zermati, et moi et moi et moi

Si  je commence par parler régime je vais faire fuir mon maigre lectorat. ^^ Mais il serait peut-être temps de faire un peu le point. Alors ne poussez pas de haut cris : non je ne fais pas de régime, et il n'est pas question de ça aujourd'hui mais de son contraire. Grâce à mon amie Claire, j'ai découvert il y a un an le point de vue du nutritionniste J.P Zermati ainsi que celui de son collègue psychanalyste Apfeldorfer qui ont développé toute une réflexion autour de l'alimentation, de nos addictions, de ce qui nous pousse à manger, de comment nous le faisons, à quels besoins cela répond, etc, etc. Ils ont fondé entre autres un groupe de réflexion : le site du Gros (vous apprécierez -ou non- l'appellation) et décortiquent tout ce qui se joue dans nos assiettes. C'est passionnant je vous préviens ! Pour une approche simple et directe, je vous invite à lire le blog de Caroline de Pensées de ronde qui a été suivie par Zermati et qui décrit chacune de ses séances. Ce sera beaucoup plus éclairant que ce que je peux en dire.  Je vous mets le lien à prendre par ordre chronologique, ici.
J'ai en tout cas trouvé ça très inspirant, et j'ai beaucoup appris en me penchant sur cette "méthode". En résumé, il n'est jamais question de culpabilisation, de "il faut", etc. Il s'agit juste de se poser, d'essayer de manger "en pleine conscience" (en se focalisant sur ce que nous faisons) et d'être tolérant avec soi-même. Parfois nous mangeons non pas pour nous nourrir et parce que nous avons faim, mais parce que nous sommes tristes / heureux / stressés ou que nous avons envie de partager un moment convivial avec des amis....et ce n'est pas un problème (je dirais même "et heureusement !"). On ne peut pas dissocier mécaniquement l'alimentation des émotions, de la culture, des souvenirs...etc., et c'est souvent ce qu'oublient les régimes.  L' approche de Zermati propose juste d'être un peu plus conscient de ce qui se joue au moment où nous mangeons sans pour autant faire la morale... Pas mal, non ? Après il y a aussi plein de travaux pratiques, d'astuces pour rendre notre rapport à la bouffe plus serein. Je ne me suis pas essayée à tout, j'ai dû faire le dixième de ce dont parle Caroline dans son blog. Mais avoir conscience de tout cela,  en m'essayant à la "pleine conscience" (ça fait concept "new age",méditation and co mais c'est juste de manger et de ne faire que cela en s'attachant à toutes les sensations que cela procure) et également en tâchant la plupart du temps de manger seulement lorsque j'ai faim (et jusqu'à ce que je n'ai plus faim !) que mes obsessions alimentaires se sont nettement calmées. Après je ne vous cache pas, que j'ai des grosses périodes de relâche (où je mange essentiellement par gourmandise !), mais je m'en fiche. Je suis nettement plus à l'aise dans mon rapport à la nourriture. :)

7 commentaires:

  1. Salut Edith....Cathy et moi connaissions le "Gros" il y a bien des années car il existe depuis longtemps et Apfeldorfer est bien connu aussi.....je ne sais pas aujourd’hui, je vais voir, mais à l'époque tant le site que le professeur m'ont semblé très décourageants....pour les gros!

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  2. Hello!je te suis de loin mais ce post a attiré mon attention ; il correspond à mes préoccuptaiton du moment. Moi qui me ruine en produits natures et compagnie et qui est capable de m'empifrer parce que c'est facile et que pour l'instant ça ne fait pas trop mal. Oui mais...on veillit, on veillit et je me dis que cette vieillesse pour laquelle j'ai déjà plein de projets, ne soit pas coupée court à cause d'une alimentation et d'un rythme de vie pas très compatibles avec mon organisme je le sens bien. Tout ça pour te dire, que je comprends ton approche bien que sur les dernières photos que j'ai vues tu m'as semblée toute menue. une vieille copine de Toulouse.

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  3. @Mireille : ben tu me diras si ça t'inspire à présent ? Il a ouvert un site de coaching en ligne...

    @Anonyme : c'est clair que la question de la "vieillesse" (toute proportion gardée !) me turlupine pas mal. Les années passent et le corps ne réagit plus tout à fait comme avant, je réfléchis bcp à tout ça et cherche des solutions acceptables à tout niveaux (acceptation de soi et du temps mais je sais aussi que j'ai besoin de maitriser ou du moins de savoir que je fais ce que je peux - après si ça marche pas, c'est autre chose, au moins j'ai tenté...).
    Et "Anonyme", qui est- tu ? :) (car vieille copine de Toulouse...c'est vague ;).

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  4. Inspirant, c'est le mot.
    Ce que développe Zermati en dit long aussi, je trouve, sur notre rapport au corps, à nos instincts, nos envies véritables ... Faire le deuil d'un corps fantasmé, et apprendre à s'écouter, beau programme ;-)

    J'essaie d'apprendre à A. et M. d'écouter leur faim et leur sassiété, mais c'est pas facile quand ils entendent en // leur papa leur dire le très classique "finis ton assiette si tu veux du dessert!" :-(
    Beaucoup de choses à revoir ...

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  6. Je me démasque. La vieille copine de Tlse c'est Rachel

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  7. Oh Rachel !!! Ben ca me fait super plaisir....faut qu'on se recontacte pour de vrai !!! Je serais ravie d'avoir de tes nouvelles :)

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