mercredi 7 décembre 2011

J’arrête de saler !

Non ce n’est pas mon nouveau leitmotiv….c’est seulement le titre d’un bouquin : J’arrête de saler, de Cécile et Christophe Berg. Livre de cuisine édité  par les éditions La Plage, mon éditeur fétiche de livre de cuisine (ceux qui ont vu ma wishlist de Noël l’auront compris). Et à ce propos, ce titre va rejoindre directement la susnommée, parce que c’est un véritable coup de cœur.
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A priori ce n’est pas un titre qui m’intéressait car le propos en soit ne m’intéresse pas plus que ça….mais quand je l’ai vu à la bibliothèque, j’en ai profité pour y jeter un coup d’oeil et l’emprunter. Et là, c’est donc le coup de foudre !  Les recettes sont toutes plus alléchantes les unes que les autres, c’est un concentré de tout ce que j’aime en ce moment : du bio, des produits bruts, du végétarien ,des épices, des petites astuces, beaucoup de légumes, de la boulangerie aussi…bref. J’adore ^^.
Et il y a là dedans un type de savoir-faire pour concentrer les saveurs qui m’intéresse de plus en plus et que j’ai vu faire également dans mes recettes coup de cœur de Sarah Britton de New Roots (notamment le brocolis rôtis épicés aux amandes et les carottes rôties ) : la torréfaction au préalable des graines et céréales avant leur cuisson , la légère déshydratation au four des légumes avant incorporation au plat et/ou la cuisson  au four  des légumes en combinant cuisson à la vapeur (en mettant un fond d’eau dans la lèche-frites tandis que les légumes sont sur la plaque) pour les cuire doucement et les rendre fondants et les caraméliser ensuite….(tout ça en même temps). Miam.
Bref, je vous le recommande vivement !

vendredi 2 décembre 2011

Mieux que ça !

Salut les amis, c’es la grosse relou qui vous parle. Je viens de trouver une épicerie bio dans ma nouvelle ville. Le fin du fin, pionnier du bio depuis 30 ans…. je suis contente. Le patron est un gentil monsieur un peu/bcp bavard qui m’a refilé une plaquette d’information sur les produits Bernard Gaborit, entre autres parce que nous parlions de label bio et de comment s’y retrouver. La démocratisation du bio a hélas fait apparaitre toute une série d’acteurs du processus beaucoup plus intéressé par l’argent que par l’éthique. Pour ceux qui doutent ce qui suit  aura de quoi apporter de l’eau à leur moulin…..ou alors de choisir tout simplement les bons labels. Lesquels ? Le fin du fin, le top du top : Demeter qui fait dans la biodynamie (respect du calendrier lunaire, de la rotation des cultures, etc.). Autre label : Bio cohérence que je découvre en fait avec la fameuse plaquette.
Je vous l’ai scanné….ne me remerciez pas…non c’est clair nous ne me remercierez pas. C’est un peu déprimant. On apprendra que 99% des lait, bio ou pas, sont homogénéisés. Le processus permet de faire éclater les globules de matières grasses en particules plus fines et homogènes ce qui empêche à la matière grasse de remonter à la surface du lait ou des yaourts. Ben oui pour les mamans qui ont allaité et tiré leur lait : on a toutes observées que la matière grasse remonte à la surface de nos petits pots de lait home made.  Et ça ne fait pas ça pour le lait qu’on achète….. Bon et alors, est-ce dramatique ? Dramatique non mais ces globules gras devenus si petits par ce traitement d’homogénéisation passe directement dans le sang…ils ne sont pas digérés. Certains pensent que ça induirait plus d’allergie, entre autre…
En tout cas, voilà, je trouve la plaquette très claire. Ca permet un choix un peu plus éclairé (mais soyons honnête tout ça à un prix, 1 euro plus cher que le beurre bio de supermarché il me semble).
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Et voici l’interview de B.Gaborit sur Satoriz , ça peut-être intéressant à lire….

Sinon :
- le cahier des charges de Bio cohérence,image
- le cahier des charges de production et de transformation de Demeter image
-  le cahier des charges des produits AB (en fait toute une série de liens, à vous de choisir le règlement qui vous intéresse) image image

jeudi 22 septembre 2011

Fondant au chocolat avec sa croute de fruits secs… (pas poétique mais très parlant !)



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Preuve que je me sens enfin posée et chez moi : j’ai repris le chemin des fourneaux avec plaisir. Et voici une recette simplissime à faire, délicieuse et diététique (…pour un gâteau au chocolat). Que demander de plus ?
A la base j’avais un petit souci : écouler mon stock de crème d’avoine et de riz (une vingtaine de briques!) qui périme en novembre. J’ai donc un mois pour les utiliser…et cette recette risque de revenir souvent ! J’ai trouvé la recette dans l’inépuisable livre l’Atelier Bio. L’auteure de la recette (La belle au blé dormant) est la même que celle des fameux cookies aux flocons d’avoine et farine de riz devenu un classique chez nous.

Fondant au chocolat aux noisettes, noix et graines de courge

fondant :
210 g de chocolat noir à 70% - 210g de crème de soja ou autre crème végétale - 90g de sucre de canne blond non raffiné -75g de farine de riz complet- 3 oeufs

croquant :
30gde noix - 30 g de noisettes- 30 g de graines de courge -10g de sucre blond-2 pincées de sel

Préchauffer le four à 180°. Faire fondre le chocolat,la crème et le sucre dans une casserole jusqu’à ce que ce soit lisse. Hors du feu, incorporer la farine puis les œufs un à un. Verser la pâte dans une moule préalablement huilé ou beurré (ou garni de papier sulfurisé).
Dans une poêle faire dorer à sec les noisettes grossièrement concassées et les graines de courges (et les noix si on en a !). En recouvrir la pâte puis saupoudrer avec le sucre et le sel.
Cuire au four pendant 25 à 30 minutes.

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A y réfléchir on pourrait rebaptiser ce gâteau Fondant au chocolat et son croquant de fruits secs, ça  fait plus envie que cette histoire de croute non ?
Sinon rien à redire, sauf que la prochaine fois, je garderai un côté sans fruits secs vu que mes petits boys les enlèvent à coup d’ongle et de doigts potelés…miam (et le fondant tout seul peut se permettre de vivre sa vie solo).

jeudi 1 septembre 2011

The Art of Clean Up

Je viens de tomber sur ce travail génial de l’artiste Ursus Wehrli  (cf . son bouquin“The Art Of Clean Up”). Je ne peux que partager le lien
http://www.fubiz.net/2011/08/31/the-art-of-clean-up/

Enjoy !
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Sur son site, on peut voir des makings of..

dimanche 28 août 2011

Henné mon amour !

Pas de scoop mais j’avais envie d’en parler.
Les cheveux blancs et moi c’est une grande histoire ….familiale, on va dire. Les petites fées penchées sur mon berceau me l’ont octroyé d’office “à 15 ans tu auras ton premier cheveu blanc” et de fait, c’est ce qui s’est passé. Mais si sur le coup, je maudissais mon hérédité aujourd’hui je relativise et je tâche de ne pas trop m’en plaindre : à 20 ans, mon père avait une mèche de cheveux blanc sur le devant….à 35 ans il avait les cheveux poivre et sel et à 40 ans, les cheveux blanc de blanc. Quant à ma grand-mère maternelle - celle dont les gênes ont surement largement participé à la rousseur de mes fils - elle aussi a eu les cheveux blancs très très tôt. Donc moi, mes 32 ans et mes nombreux cheveux blancs - dont une mèche entière  quand même - on peut juste se réjouir d’avoir gagné 12 ans sur le blanc (par rapport à mon père).
Cela dit, soyons honnête, avoir des cheveux blancs, ça marque, ça vieillit ….et ça s’assume moyennement. En tout cas moi je ne l’assume pas du tout. J’ai suffisamment de complexes  pour ne pas rajouter celui-là : celui de faire âgé avant l’âge. Il est donc plus que temps de passer à l’action. Sauf que – et c’est pour ça que j’en fais une note de blog !- colorer ses cheveux n’est pas si simple quand on a rayé le chimique de sa vie depuis des années (6 ans maintenant !).
La seule alternative aux colorations chimiques (qu’elle soit permanente avec ammoniaque, eau oxygénée et compagnie ou ton sur ton sans ammoniaque qui s’enlève progressivement) c’est le henné. Le henné colore, embellit le cheveux, c’est un véritable soin….bref le produit miracle mais les cheveux blancs, il les colore en orange. Et quand on en a beaucoup, ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau.
Du coup, je me suis crû obligé de faire une vraie coloration chimique et faire une entorse à mon régime écolo….et j’étais prête à le faire, la situation étant trop déprimante niveau cheveux blancs. Mais à vrai dire, j’en étais malade. Pour de vrai…j’ai retourné ça mille fois dans ma tête, je me suis dit que c’était pas HORRIBLE de le faire, que j’allais pas en mourir….mais j’ai été incapable de le faire. Vraiment, ça me retournait l’estomac. Chacun ses blocages, hein (mais oui je suis grave !). Bref, j’ai donc tenté une dernière fois de faire un henné au cas où (on ne sait pas, l’orange me va peut-être bien au teint ?). Et en fait, si …finalement je trouve le orange plus beau que le blanc ! J’ai peut-être assez de cheveux bruns pour tenir encore quelques années avant de passer à des choses radicale. A ce propos, on dit souvent que le henné peut suffire tant qu’on a moins de 30% de cheveux blancs (moi je dois en être à 15/20%) mais dans les pays maghrébins certaines femmes l’utilisent avec beaucoup plus de cheveux blancs…il y a donc des pistes à creuser.
Youhou. Tout ça pour ça ? Ben ouais. Mais je voulais juste vous faire partager si vous ne le saviez pas déjà, que le henné c’est vraiment génial ! D’une part, c’est d’abord un vrai soin…quand on a les cheveux gras ça permet de réguler le cheveu, l’assainir, le rendre moins gras. Ca le gaine, le rend doux et soyeux, brillant… En une seule application j’ai vu vraiment la différence. Côté coloration, il faut compter une pose de 2H pas plus, et  quand on a vraiment des cheveux blancs qu’on veut cacher, le mieux c’est de le refaire fréquemment vu que l’intensité de la couleur part au fur et à mesure des lavages. Je compte le faire toutes les 3 semaines. Et si on ne veut pas de cheveux orange et qu’on est brune, il existe un henné noir (ou indigo)qui se pose uniquement après avoir déjà coloré les cheveux blancs en orange (donc avoir fait un henné classique) et qui couvre de façon plus uniforme les indésirables. Je ne l’ai pas encore testé même si je l’ai acheté. Là pour l’instant les cheveux oranges dans la masse ne me dérangent pas, d’autant que le reste de la chevelure a de jolis reflets.
Côté produit, il faut veiller à prendre du henné qui ne contiennent pas des additifs douteux, car ça arrive. Le henné naturel qui colore en cuivre (mais sur cheveux bruns ça fait juste des reflets) est composé strictement de lowsinia inermis . Si on prend du henné châtain c’est parfois du lowsinia inermis avec de l’indigofera (le fameux henné noir  base d’indigo). Mais rien de plus. Pour mes premières coloration j’ai pris le henné de chez Logona (où il y a bcp plus d’ingrédients mais juste d’autres plantes colorantes –rien de douteux). Le problème c’est que ça revient cher : 10 à 12 euros la boite de 100g mais ça contient la charlotte en plastique et les gants (il y a quelques précautions à prendre pour le faire). Je compte donc acheter du henné moins cher pour un usage régulier. Et sur le site alterafrica on trouve son bonheur, allez voir sur cette page. Les 100g de henné peuvent revenir à 5 euros ou 2,50 euros, voir même 1euros 20 selon le produit choisi… Au passage j’adore ce site, j’y achète mon rhassoul, la pierre d’alun…etc.
Et au fait, il est tout à fait possible de faire un henné neutre, qui ne colore pas et qui n’est donc qu’un soin. Par contre, attention, quel que soit le henné choisi il faut l’appliquer sur des cheveux qui n’ont pas reçu de colorations chimiques depuis au moins 5/6 semaines, et pour qu’il soit efficace niveau coloration, là aussi si vous utilisez un shampoing au silicone ça me marchera pas. Il faut détoxifier tout ça. Bref pour plus de détails, voici quelques liens :
sur le henné noir, special “je couvre les cheveux blancs” :http://hennecoloration.wordpress.com/2007/05/14/le-henne-noir/
http://www.hennaforhair.com/henna/index.html (en anglais avec des photos avant / après de vrais gens mais un peu dur à trouver)
et ici un banc d’essai des colorations naturelles (henné ou pas) :
Bon sinon, on est d’accord, il y a des problèmes plus graves dans la vie. Clignement d'œil

vendredi 15 juillet 2011

Magazine, etc.

Entre les cartons à faire, les nombreuses démarches administratives pour ne serait-ce que finaliser la vente et bloquer la date de la signature de l’acte , en plus de toutes les résiliations, les multiples comparaisons de devis de location de véhicule/disponibilité des amis /devis déménageur sur fond de mes deux enfants qui  sont à 100 % avec moi (et savent se faire remarquer), bref avec tout ça pas trop le temps de bloguer….. Mais allez 4 jours avec MonsieurBrocoli et hop me revoilà. Sourire
Donc comme je suis en plus en train de préparer l’anniversaire de MonsieurBrocoli dimanche avec la famille (et une fête de “nouveau départ” avec les amis le samedi qui suit), bref, je surfe un peu sur les blogs de cuisine et je me dois d’attirer votre attention sur le dernier Yummy magasine, consultable, téléchargeable et imprimable gratuitement. J’adore vraiment. Il y a plein de recettes très faciles et inspirantes…

mardi 3 mai 2011

Sandwichs “spéciaux”

Ce midi, j’ai proposé des sandwichs spéciaux à mes zygotos. GrandBrocoli  adore les sandwichs avec plein de jambon, des cornichons, du beurre, du fromage….PetitBrocoli lui n’aime que le pain et le beurre…surtout le beurre en fait. Sauf que mon objectif c’était de leur faire manger des légumes. Du coup j’ai choisi d’intégrer une tartinade de pois cassés que je venais de faire, des courgettes caramélisées et un peu de jambon et de fromage vu que c’est si important pour GrandBrocoli. Et comme support, plutôt qu’une tranche de mon délicieux pain au levain qui aurait rendu délicat le moment de la dégustation rapport à l’équilibre de l’édifice vu la quantité de garniture, j’ai choisi de faire vite fait (oui !) des chapatis.
Oui vite fait. Les chapatis, le pain indien, c’est vraiment trop facile à faire : 250g de farine, 15cl d’eau, un peu de sel. Et c’est tout. On fait une grosse boule, on laisse reposer si on a le temps, ce qui n’était pas mon cas et on divise la pâte en 6 petites boules qu’on écrase au rouleau. Après on cuit “à sec” à la poêle. Et hop on tartine de tartinade, on empile le reste et on peut plier le tout sans que ça se casse la gueule. Merveilleux et délicieux. Enfin j’ai du en refaire sans pois cassés car GrandBrocoli n’aimait vraiment pas ma tartinade, mais il y avait les courgettes !!!

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dimanche 24 avril 2011

A la recherche d’un livre plaisant….

Hier, mon amie Claire m’a demandé quelques idées de lecture. J’adore ce genre de question. Pour y répondre je vais donc continuer l’exploration de ma bibliothèque virtuelle.
Spontanément je lui ai répondu Middlesex de Jeffrey Eugenides. C’est un bouquin que j’offre ou que je recommande souvent. L’auteur a écrit aussi Virgin Suicides qui a été adapté au cinéma par Sofia Coppola. Pour Middlesex, Jeffrey Eugenides a reçu le prestigieux prix Pulitzer en 2003. C’est un roman étonnant, burlesque, qui mêle l’histoire du narrateur né hermaphrodite et celle de sa famille grecque venue émigrer aux Etats-Unis. C’est brillant. N’hésitez-pas !
Bon sinon, Claire m’ayant spécifié qu’elle voulait quelque chose de ludique, léger mais néanmoins intelligent (comme le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patate qu’elle aussi a beaucoup aimé), voilà ce que je propose aujourd’hui.
La série des Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin : personnages attachants, San Francisco dans les années 70/80, bouleversement des mœurs, milieu gay (entre autre)….très agréable, on suit les aventures de ses personnages hétéroclites sur plusieurs tomes. Les romans ne sont pas tous égaux mais c’est agréable à lire (et la vue qu’il donne de San Francisco est quasi anthropologique- purée je devrais jamais utiliser ce qualificatif vu le lectorat – Benoit, Nico…je suppose que je l’utilise pas à bon escient…. et si on refermait cette parenthèse ?)
Le mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti.  C’est un roman très très drôle, touchant :  une histoire d’amour à deux voix. Succès planétaire, traduits en multi multi langues… je ne me mouille pas trop en le proposant. :)
--------A ce sujet, vous remarquerez vite que ce que je vous conseille est souvent assez connu : on trouve ces romans en bonne place sur les tables des librairies (comment pensez-vous que je les ai “découverts” ?)…..au rayon littérature anglo-saxonne. Oui c’est mon péché-mignon, mon domaine de prédilection….passé ce rayon, je n’y connais presque rien. ---------
Poursuivons.
Dans la série livres qu’on lit d’une traite, il y a la majeure partie des romans de Douglas KennedyL’homme qui voulait vivre sa vie, Les désarrois de Ned Allen, Rien ne va plus, A la poursuite du bonheur, Une relation dangereuse, Les charmes discrets de la vie conjugale, la femme du 5e, Quitter le monde. Ce sont des romans de vacances pour moi. Toujours haletants (avec des bémols, je n’aime pas la femme du 5e par exemple), agréables à lire mais pas de la grande littérature je trouve. Ca divertit bien mais je trouve qu’il utilise  presque toujours la même trame. Une vie bien établie qui bascule et ce qui s’en suit pour sortir de la spirale de la loose. Du coup, je conseillerai de lire seulement L’homme qui voulait vivre sa vie (dans ce type de scenario,le meilleur qu’il ait écrit… il a été récemment adapté au cinéma avec Romain Duris, mais le roman est mille fois mieux !), La poursuite du bonheur, Une relation dangereuse et Quitter le monde, histoire d’éviter les redondances.
Dans le même style : les romans de Jonathan Tropper sont une jolie découverte. Tout peut arriver, Le livre de Joe et Pertes et Fracas :  trois romans que j’ai beaucoup apprécié ! Je ne vois pas comment on ne peut pas les aimer. :)
Pour finir, je vous conseille vivement les romans d’un auteur que j’adore, entre mon top five/top ten des “best of authors” (de l’humanité) pour moi (n’ayons pas peur des titres et des listes !) : Kate Atkinson. Kate Atkinson écrit des bouquins loufoques et géniaux mâtinés parfois d’un peu de surréalisme. Le ton est très drôle, les relations humaines finement décrites, les histoires passionnantes. J’adore. D’ailleurs, je n’aime pas finir un bouquin de Kate Atkinson. Jetez-vous sans attendre sur Dans Les coulisses du muséeDans les replis du temps et Sous l’aile du bizarre.  Puis dans la trilogie La souris bleue, Les choses s’arrangent mais ça ne va pas mieux et A quand les bonnes nouvelles  ? C’est un délice.
Voilà pour les conseils du jour : tous, sont des livres qui se lisent sans complexe, hyper facilement…(peut-être Middlesex est-il un poil plus bizarre que les autres ? mais lisez-le c’est vraiment de la très bonne littérature). J’espère que vous aimerez (dites-moi !)….si vous ne les avez pas déjà lus !? Et dans ce cas, vous en pensez quoi ?

Ps : bon j’ai bien conscience de donner une liste interminable de livres…. s’il fallait en choisir un je choisirai - hormis Middlesex, inclassable et génial mais peut-être moins abordable ? Je ne sais pas - donc je disais je conseillerai de se plonger soit dans Le mec de la tombe d’à côté,  qui va se lire très vite, soit de gouter au charme des romans de Atkinson et lire Dans les coulisses du musée ou Sous l’aile du bizarre ou La souris bleue, puis tout ce qu’elle a écrit (et de la mettre vous aussi dans votre top ten car on ne peut que succomber et s’incliner face au génie  !).

mardi 19 avril 2011

Steinbeck & Kazan : du lourd !

Maintenant que j’ai évoqué mon carnet, le support en quelque sorte, il me faut aller plonger dans le contenu. Encore une fois, je tergiverse :  je l’aborde de façon thématique ? Chronologique ? je pioche au hasard ? Bon allez, je me lance.
Aujourd’hui, je vous parle de deux bouquins chers à mon cœur.

image (quelle horrible couverture !)

Le premier est un grand classique de la littérature américaine : A l’est d’Eden de John Steinbeck. C’est une fresque sur plusieurs générations qui nous dépeint les destins et les relations de deux familles, au début du siècle dernier aux Etats Unis (le livre a été écrit en 52).  Je trouve ce livre si riche, si fin… il m’émeut énormément. J’ai lu ce livre deux fois je crois, mais il y a fort longtemps (en aout 95 !). Je l’ai adoré, et lorsqu’un an après au bac je suis tombée sur un extrait pour l’épreuve d’anglais, j’étais ravie. Tellement ravie et excitée que j’ai honteusement foiré cette épreuve et récolté un 9 ! J’ai été déçue et vexée !
Je sens que ma manœuvre pour faire partager mes coups de cœur va être délicate : je ne me sens pas l’étoffe d’une critique (ni même simplement la compétence). Mais que vous dire ? Mon amour pour le prénom de Samuel s’est nourri entre autres de ce roman et d’un de ses personnages qui se prénomme ainsi. Il n’est ni le personnage principal, ni sûrement le plus charismatique (si je me souviens bien), mais l’histoire débute avec lui et sa femme et sa bienveillance, sa simplicité et sa sagesse m’ont beaucoup marqué (enfin presque car là mon souvenir de l’histoire est assez nébuleuse… !).
Autre chose. Vous ne trouvez pas ça merveilleux de lire et de trouver dans la vie de tous les jours des échos de ce que vous venez de lire (ou vice versa) ? Ca peut être une situation ou bien la référence à une œuvre déjà vue ou lue…Une référence que vous comprenez et qui vous aurait échappé quelques mois auparavant si vous n’aviez pas vu ou lu autre chose ? Et sûrement qu’à la seconde lecture des années plus tard, d’autres choses feront écho…
Je trouve ça génial. A ce titre certains romans résonnent particulièrement en moi. Et A l’est d’Eden en fait partie. Le 2 aout 95 je lis un roman prêté par ma grand-mère La chinoise du Pacific Railway de Liliane Sichler.  Le roman relate l’histoire d’une jeune asiatique qui se travestit en homme pour pouvoir accompagner son mari et travailler sur les chemins de fer aux USA, à la fin du 19e siècle (car l’Amérique n’embauche pas les femmes). Une semaine plus tard je termine A l’est d’Eden. Dans le roman, de façon assez anecdotique (par rapport à toute l’histoire) Lee, le serviteur asiatique de Samuel, lui raconte l’histoire de sa mère, obligée de se travestir pour travailler sur les chemins de fer ! Jolie coïncidence, non ? Le livre de Sichler ayant été écrit en 1993, on peut imaginer qu’elle a été inspirée par Steinbeck, à moins que l’histoire ne soit vraie et connue ? Une brève recherche sur Google ne m’apprend rien de plus, si ce n’est la présence d’ouvriers chinois pour la construction des chemins de fer. Voir photo ici.
Voilà pour l’anecdote.Ce merveilleux bouquin (lisez-le, lisez-le) a été adapté au cinéma par Elia Kazan. Ce qui me permet d’enchaîner sur le second bouquin que j’aime tant : L’arrangement, écrit par Elia Kazan lui même - qui n’était pas que cinéaste (on lui doit aussi à ce titre Géant, avec James Dean et Nathalie Wood).

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Je vous copie/colle le résumé écrit sur la page de garde (que vous pouvez zapper si vous ne voulez pas de spoilage).
Il a fallu que sa voiture se déporte et se jette contre un camion pour qu'Eddy Anderson, meurtri mais indemne, prenne le temps de s'interroger sur sa façon de vivre. Cet accident n'a-t-il pas été, au fond, une tentative de suicide ? Mais quelles raisons aurait-il de se tuer ? Aucune apparemment, puisqu'il est nanti d'une belle situation (dans une agence de publicité), marié à une femme charmante (Florence) et possesseur d'une maison avec piscine et pelouse (dans le quartier chic de Los Angeles). A ce bilan officiel de prospérité s'ajoutent les conquêtes sur lesquelles Florence a le bon goût de fermer les yeux.
En somme, un arrangement agréable dont soudain Eddy ne parvient plus à se contenter. Est-ce parce qu'il a dû rompre avec Gwen Hunt qui est si bien son type ou parce que ces masques l'étouffent ? Dans un sursaut d'énergie, il décide de repartir à zéro sans épouse ni fortune ni emploi, mais aussi sans masque et sans contrainte.
Cela n'a rien de facile et c'est ce qui fait de cette histoire nourrie de réalité une œuvre forte et fascinante qui a connu un immense succès aux Etats-Unis.
Là encore c’est un livre que j’ai lu il y a 15 ans et ça m’est difficile de raconter l’histoire (d’où ce copier/coller). J’ai été marqué par cet homme qui après avoir trompé sa femme, été largué par sa maitresse, essaye de reconstruire son couple d’abord, l’officiel. J’aimerais beaucoup le relire et je crois que c’est ce que je vais faire après avoir publié ce post (ce qui est un peu ballot,je pourrais attendre de l’avoir lu pour vous en parler). Mais j’aime le souvenir que j’ai de la lecture de ce bouquin. Je me revois complètement happé par le bouquin, à lire en toutes circonstances. Je sens encore le soleil qui me chauffe à travers la vitre du bus qui me ramène chez moi entre midi et deux, après le lycée. J’entends un brouhaha autour de moi fait de rires, de discussions et moi je  lis, je suis dans ma bulle à partager ces sentiments divers devant l’échec de leur couple, puis l’espoir que j’ai devant leur volonté de se retrouver, de reconstruire… Voilà le souvenir que j’en ai. Un très beau roman, très fort. J’ai hâte de le relire.
Il a été écrit en 1967, et allez savoir pourquoi il me plonge dans la même ambiance que le film Nos plus belles années de Polanski (avec R.Redford et B.Streisand), qui raconte l’histoire d’un couple de 1937 à 1950. Bizarre vu que ce n’est pas tout à fait la même époque… Mais bon ca m’aura permis de vous parler de ce film, que j’aime beaucoup aussi. :)
Le seul bémol concernant ce bouquin : le trouver n’est pas une mince affaire. Il est épuisé et c’est seulement par la grâce d’ebay que j’ai pu me procurer un exemplaire en poche (l’original m’ayant été prêté par ma cousine à l’époque). Elia Kazan l’a aussi adapté au cinéma avec Faye Dunuway et Kir Douglas. Je ne l’ai pas vu (et vous ?).

lundi 18 avril 2011

Crumpets & Cake

John et Pablo ont fait des petits ce w-e pour être accueillis dans deux nouveaux foyers. Je suis ravie. Alors pour les heureuses propriétaires, voici deux recettes testées et approuvées.
  • La première c’est pour utiliser l’excédent de levain au moment des rafraichis. Quand on donne à manger à son levain et qu’on a pas envie de faire de pain dans l’immédiat, il vaut mieux ne garder qu’une ou deux cuillère à soupe de levain. Cela permet de ne pas gaspiller trop de farine en le nourrissant. Mais jeter du levain est un crève-cœur (si ! si !). Du coup, la bonne idée c’est de stocker ce levain en trop dans un tupperware au frigo et quand on arrive à 270G de levain, on peut tester cette délicieuse recette. C’est la recette des crumpets. Ce sont des sortes de blinis/pancakes sans oeuf ni lait. :)
La recette vient du blog de Chocolate and Zucchini. Il faut 270G de levain, 1/2 cuillère à café de sel, 1/2 cc de bicarbonate de soude et 1cc de sucre. On cuit à la poêle comme des pancakes. Et voili. Je les mange tout chaud tartiné de beurre, comme du pain et c’est sublime.
Samuel aime moins que les pancakes, du coup je vais tester en ne mettant que le sucre la prochaine fois.
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  • La seconde recette : un cake sucré au levain. La recette vient de Flo Makanai (encore !). Pas de photos, allez juste sur son blog. Je l’ai testé ce w-e, avec des pépites de chocolat ….c’est très bon. Pas trop sucré, ni lourd…j’aime bcp !

Et voilà…sur ce bonne boulange !

dimanche 17 avril 2011

Un livre, des livres

Je suis en train de lire un livre délicieux. Vraiment c’est le mot…je le savoure, je prends mon temps, ce qui n’est pas habituel chez moi quand j’aime. Il s’agit du livre “ Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates” de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows. Le roman est épistolaire : je n’aurais jamais imaginé que j’accrocherai et pourtant. Ce qui est dommage en vous parlant de ce livre c’est que j’épuise une cartouche niveau cadeau de Noël et compagnie, mais bon allez tant pis. Dit c’est dit.
Et en fait ça fait longtemps que j’ai envie de parler de bouquins ici. Vous faire partager ce que j’aime tout simplement. C’est ce que je fais d’ailleurs quand j’offre des livres…ce sont toujours des livres que j’ai déjà lus. Testés et approuvés. Evidemment je ne sais jamais si ça plaira mais je suis toujours heureuse de les offrir et de les faire découvrir. Pour mener à bien mon entreprise, je suis aidée de mon fidèle carnet de lecture. Carnet qui contient la liste de tous les livres que j’ai lu à partir du 26 juin 1995.  A l’époque, j’avais 16ans, j’étais en fin de 1ère littéraire (option maths), les  épreuves du bac de français étaient terminées :  j’étais donc en vacances.  Je m’ennuyais, quand j’ai eu cette rudement bonne idée. Je me revois, assise dans le salon de notre appartement plein de végétation (deux énormes ficus) et de livres (un mur de 5 mètres de long  rempli d’étagère de livres).  Sur le coup, j’ai tergiversé longtemps sur la façon de remplir ce carnet : j’avais déjà lu un nombre conséquent de livres et je ne voulais pas les passer sous silence. Mais, je ne savais plus quand je les avais lus et j’avais vraiment envie de dater systématiquement le jour où je terminais un livre. Il fallait bien un commencement et la date du jour me parut le plus simple, aussi frustrante soit-elle. J’ai pris un carnet vierge, et j’ y ai tracé 5 colonnes intitulées Date, Titre du livre, Auteur, Genre et Côte. Et à l’envers du carnet, pour résoudre mon dilemme, j’ai fait la liste de tous les bouquins que j’avais déjà lus. J’ai écumé les étagères de la maison, et j’ai noté avec application. Evidemment, il manquait à cette liste tous les livres que j’avais empruntés à la bibliothèque ou qu’on m’avait prêtés et dont je ne me souvenais plus, mais j’étais déjà satisfaite de remplir mon carnet tout de suite. Pour cette partie là, il n’y a que le titre et l’auteur (quand je m’en souvenais).
Du côté “officiel” du carnet, il y a donc la colonne Côte. C’est une toute petite colonne (à peine 4 petits carreaux) où j’indique moyennant un symbole quel est mon avis sur le livre. J’ai dû rajouter en page de garde, une légende où à chaque symbole est associée une évaluation, très succincte, résumée en un mot ou deux. Il y a “nul”, “gentil”, “pas mal”, “sans plus”, “bien !”, “très bien” différent de “très agréable”, je trouve du “vraiment pas super” et du “bof”.  Seize ans après, ces évaluations me font sourire. A quel point “très bien” diffère-t-il de “très agréable” ? Mon système me permet aussi de combiner des symboles, je peux rajouter du “haletant” versus “laborieux”, du “laisse songeur”, du “petit moins” au “petit plus” voir du “gros plus”, du “drôle” ou du “jubilatoire”, de l’”intéressant” ou  “très intéressant”, “lu avec notes” et “imposé” (qui n’a de valeur que pour la compréhension d’un cours, ai-je noté).  Au début j’ai multiplié les nuances, les avis….c’était toujours la colonne délicate à remplir…(quoique pour le genre, j’ai aussi eu parfois du mal…). Au bout de quelques années j’ai finalement jonglé avec deux /trois symboles.
Depuis que j’ai des enfants, je lis moins et surtout je suis moins scrupuleuse, j’oublie souvent de noter tout de suite ce que j’ai lu. Je comble plus tard, j’oublie quelques références ou je n’ai plus qu’un souvenir vague. Mais je ne lâche pas cette entreprise si précieuse. Ce carnet, c’est ma mémoire, et  mon allié dès lors qu’il faut conseiller. Mon petit trésor que je me propose de partager de temps en temps avec vous.
La suie au prochain épisode. :)

vendredi 15 avril 2011

Pain doux aux céréales

Comme je vous le disais, hier j’ai fait mon deuxième pain avec John. J’ai suivi la recette de Makanai du “Somptueux pain doux aux céréales, cuisson en cocotte”. Pour cela j’ai pesé mon levain mûr (nourri 12h plus tôt), et calculé ce dont j’avais besoin en lait de riz (à la place de l’eau) et en farine multi-céréales. Enfin bref j’ai suivi la recette quoi ! (et j’ai incorporé le sel 1/2 h plus tard comme elle le préconise dans d’autres billets, car le sel mélangé directement au levain ou à la levure peut amoindrir la poussée).
Essai réussi, que dis-je transformé : ce pain tient toutes ses promesses! Il n’était pas du tout acide (ce que j’aime moins dans les pains au levain)…un bonheur.
Je vous montre ?

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jeudi 14 avril 2011

John (…et Pablo)

Il est temps à présent que je vous parle de ma nouvelle histoire d’amour. Et oui, j’ai un nouveau né à la maison :  il a 15 jours et des poussières et il s’appelle John. John, a commencé sa vie dans le moisi, mais il s’en est sorti et je le pense sorti d’affaire. Je le nourris matin et soir, et je le regarde grandir, grossir, tout en gaz, en fermants, en mousse, en bulle. John, c’est mon levain. :)
Mon levain, que j’ai fait moi-même de mes blanches mains avec de l’eau et de la farine et c’est presque tout. Le “presque” réside dans les nombreuses lectures et la patience pour qu’il prenne vie. J’ai dû essuyer d’ailleurs quelques déconvenues avant de me décider à vous le présenter. Je vous raconte. Un levain c’est juste un mélange de farine et d’eau qu’on laisse fermenter d’abord quelques jours puis qu’on nourrit de farine et d’eau pour l’entretenir. Sauf que c’est pas sensé moisir ce truc… J’avais déjà essayé il y a deux mois et ça avait fini pareil : du moisi. Cette fois, je ne me suis pas laissée abattre, j’ai enlevé la croute de moisi et j’ai récupéré le levain en dessous qui lui était né. Hallelujah.
Mais bon, comme je croyais qu’il ne serait pas très efficace et qu’il était né dans des conditions pas terribles, j’en ai relancé un (quand on parle d’un premier levain qu’on bâtit pour la première fois on parle de “levain chef”). Nous l’appellerons Pablo. Oui car il est de coutume de trouver un nom à son ami levain ainsi né, vu qu’on va se côtoyer pendant un bon bout de temps si tout va bien (parfois plusieurs années !). Donc en fait, oui j’ai deux petits nouveaux nés sur le comptoir de ma cuisine, deux levains chef. Pour Pablo, j’ai pris un max de précaution, j’ai touillé la matrice pour qu’il n’y ait jamais de croute qui se forme, je l’ai rafraichi plus vite (rafraichir = nourrir) et je lui ai évité une naissance dans le moisi vert. Il est encore jeunot, et pas tout à fait mature, donc ce monsieur n’a encore jamais été utilisé pour du pain.
Par contre John, lui, nous a offert un premier pain cette semaine tout à fait honorable et il y en un nouveau qui cuit là dans mon four.
Des photos, des photos..dans un intérêt quasi encyclopédique car esthétiquement, j’espère que vous n’avez pas l’estomac fragile.
John, juste après le premier mélange farine de seigle/eau :
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Trois jours après :
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Des bulles…mais une belle couche de moisi…(Heureusement en dessous il a fière allure)
Par contre trois jours après, c’est pas glop….
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On enlève la couche pourrie et on continue…et quelques jours après il ressemble à ça :
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C’est là que je me suis lancée dans la réalisation d’un pain.
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Une  belle miche de pain qui vient de lever
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La mie n’est pas encore très alvéolée mais c’est honnête. Au gout…trop acide pour moi. Mais c’est du pain au levain…et il faut quelques semaines pour que le levain développe tous ses arômes…
Depuis, John est devenu plus mousseux et il a plus de bulles… Quand je le touille pour le nourrir il a vraiment la consistance et l’allure d’une mousse au chocolat (mais blanc/crème) (mais difficile de prendre cette texure en photo, vu que c’est quand je plonge la cuillère et que je mélange…)
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Pour me rattraper de toutes ces photos de moisi, une petite “suggestion de présentation” pour déguster son pain, ici tartiné de Chokokenut.
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Ca va mieux ? :)
Bon, et maintenant si vous aviez envie d’avoir la même chose à la maison  ? J’ai bien conscience de ne pas vous avoir donné la moindre recette. Mais c’est parce que j’ai tellement lu, et relu à propos du levain et de sa fabrication ses derniers jours que tout cela est encore bien confus dans ma tête. Et puis surtout j’ai suivi une recette qui est extrêmement bien expliqué. Alors je ne vais pas faire de redites. Mais plutôt une petite biblio et/ou revue de presse.
Donc la bible des blogueurs en matière de pain et autres boulangeries, c’est le blog de Flo Makanai. Son blog est génial. Je l’adore !!! Allez voir ses index, ce sont des pépites d’or(et pas que pour la boulangerie !). Voici sa recette pour démarrer un levain chef.
Il y a également d’autres récits/explications pour en démarrer un sur d’autres blogs  : chez Confiture Maison, Au levain et C’est fait maison

Après un levain, ça s’entretient. Soit on le garde à température ambiante et on le nourrit matin et soir, soit on le met au frigo, on le nourrit bcp moins souvent et il faut le sortir quand on veut boulanger. Sur le blog de Makanai, vous trouverez plein de réponses pour savoir comment procéder (ici, par exemple) et vous fournir en recettes. Il y a d’ailleurs le site Votre pain, crée à son initiative qui est très riche aussi.
Pour boulanger, et utiliser le levain, la méthode de Makanai est parfaite. C’est la méthode 1,2, 3. Je l’ai utilisé pour faire mon pain. Cela permet une grande liberté d’action tout en respectant un principe immuable pour avoir un bon pain.
Pour la cuisson du pain, là encore, il existe une méthode extrêmement efficace pour ne pas rater son pain : la cuisson en cocotte. Elle explique le procédé ici et . Mon pain a été cuit ainsi.
Et sinon, si vous n’avez vraiment pas de temps pour faire votre pain vous même, je vous conseille la contribution de Clea qui nous montre comment faire un pain au levain en 5 minutes par jour, elle a intitulé sa méthode '”le pain de flemmasse”. Tout un programme.
…..
Bon et puis sinon, allez je vous le dis….amis/famille que je peux voir en vrai, si ça vous intéresse, vous pouvez même zapper l’étape “Bâtir votre levain”. Vu que John ou Pablo peuvent faire des petits… ;)

mardi 12 avril 2011

Pâtes au maïs

Dimanche, j’ai enfin testé une recette d’un de mes bouquins reçus à Noël.
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Des pates à base de farine et de fécule de maïs. Contrairement aux pâtes à la farine de blé dur qui demandent un pétrissage musclé et fastidieux, là ce fût so easy !!! Je m’imaginais déjà réitérer l’exploit toutes les semaines -oui quand je cuisine, je fantasme pas mal.

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Ensuite, il a fallut façonner les pâtes après avoir  abaissé la pâte à pâtes (vous me suivez ?). Mais on peut court-circuiter l’étape si on a un extracteur de jus, ce qui est mon cas. A la place, j’ai fourré la boule de pâte dans l’extracteur et je devais récupérer à la fin des spaghettis. Magique non ? Enfin c’est ce que me prédisait la recette et mon extracteur. Je l’avais jamais testé encore cette fonction là.
Alors qu’est-ce que ça donne ? Ca….

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La pâte est toute collante, friable, les trous trop fins, ça se casse….je suis obligée de façonner des petits tas histoire de rattraper la catastrophe.
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A la cuisson, c’est toujours aussi glamour.
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A la dégustation, mouais, aucun intérêt. D’ailleurs le “maitre Es pâtes” de la maison n’en a pas mangé, c’est dire.
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Y a pas de morale à cette histoire, juste quelques photos d’un ratage non annoncé. ;p

lundi 11 avril 2011

De l’utilisation du jaune et du blanc

Il y a quelques temps, Emmy a publié une recette de crème vanille. C’est la version vanillée des “crèmes danette au chocolat”. J’ai donc voulu la tester. La version française se trouve aussi ici. Un peu folle, j’ai suivi scrupuleusement la recette et l’ai faite avec du lait de vache, si le vrai. Résultat décevant pour moi, trop lourd, trop écœurant. Heureusement les garçons se sont régalés. Note pour plus tard : lait de riz, lait d’avoine mais plus jamais de lait de vache.

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Comme la recette n’utilise que des jaune d’œufs, j’ai cherché à utiliser les blancs. Et quoi de mieux que des rochers congolais (ou rochers à la noix de coco) ? C’était la première fois que j’en faisais, et j’ai repensé à ma mamie qui les faisait si bien. Pour le coup, je me suis régalée. La noix de coco a une saveur horriblement addictive chez moi…dès que je croque dedans, je ne peux plus m’arrêter.
Rochers à la noix de coco
Ingrédients :
- pour 1 blanc d'oeuf
- 50 g de noix de coco
- 50 g de
sucre semoule
Préparation :
Mélanger tous les ingrédients. Vous pouvez ajouter de la noix de coco pour que la pâte soit plus ferme. Cuire dans un four à 150° jusqu'à ce que les rochers aient une belle couleur.


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crus

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cuits

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Miam

jeudi 7 avril 2011

La révélation

Je vous ai déjà parlé de mes galettes de céréales : ici. C’est notre repas de secours, spécial “je sais pas quoi manger ce soir mais ras le bol des pâtes”.
Je les cuisais dans ma poêle en inox, et après maints essais, j’avais trouvé la façon idéale de les cuire. Equilibre presque parfait pour avoir des galettes qui n’accrochent pas et qui se tiennent. Mais il y a des soirs, où on rate les premières, où ça fait des résidus, des miettes certes bonnes mais ça part en lambeaux….bref faut avoir le coup de main et ça peut en décourager certains. Et bien voici la révélation : la cuisson au four ! Parce que grâce à la cuisson au four on a juste à former ses petits pâtés (galettes quoi !)  sur la plaque, à rajouter une lamelle de fromage si on est gourmand et hop on laisse faire (180° chaleur tournante). Plus besoin de rester planter devant sa poêle à enchaîner les galettes et les rater parfois. Non là on peut faire autre chose. Et ça c’est extrêmement précieux. En plus le résultat est parfait. Le seul mini-bémol : les déguster peu après la sortie du four. Si on les mange quelques heures après (pour un pique nique par exemple), je les trouve plus sèches et denses que celles cuites  à la poêle….mais c’est vraiment pour leur trouver un défaut.
Bref, enjoy, enjoy et goutez moi ça !

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(ici avec dés de fromage de chèvre, ciboulette, échalotes et une lamelle ou deux de gruyère)

dimanche 3 avril 2011

Samossas

Toujours dans mon envie de manger des plats indiens, j’ai testé pour vous (roh la bonne excuse) les samossas végétariens indiens. La particularité de la chose c’est qu’on peut faire la pâte soi-même , avec de la farine et de l’eau (et du citron, pour que ça croustille). La garniture typique est à base de pomme de terre. Etonnant, non ?
Pour ce faire, je suis allée regarder la vidéo de Show me the curry, ici. J’y ai pris leur recette de pâte et surtout la technique de “montage” des samossas. Puis j’ai suivi la recette de ce blog pour la garniture (que je reproduis plus loin moyennant quelques modifications).
Une heure plus tard, on les a dégustés. Encore un peu trop épicés pour les petits, de notre côté, j’ai trouvé ça très bon mais ça aurait mérité  un sauce crémeuse yahourt/menthe je pense pour apporter du frais.

Ingrédients
Pour la pâte :
200g de farine – 3/4 d’une cc de sel – 2 cs d’huile – 1 cs de jus de citron-25 cl d’eau à peu près
Pour la garniture :
3 pommes de terre – 1 carotte - 1 bol de petits pois frais ou surgelé - 1 oignon - 2 gousses d'ail - 1 petit morceau de gingembre
Épices : sel, 1 càc de curcuma, 1/4 càc de poivre noir, 1 càc de cumin moulu (éventuellement en graines), 1 càc de garam massala, 1 càc de coriandre moulu.
 
1- Faire la pâte : tout mélanger  et pétrir. Laisser reposer le temps de lancer la cuisson de la garniture.
2 - Faire la farce :
Faire chauffer 1 càs de ghee
Ajouter les épices (sauf le sel)
Ajouter l'oignon émincé, l'ail et le gingembre pilés
Faire revenir le tout jusqu'à brumisation.
Arroser d'un grand verre d'eau puis ajouter les carottes et les pommes de terre coupées en petits cubes
Il faut que l'eau couvre bien les légumes, ajouter ensuite le sel
Laisser cuire 25 min environ, les légumes deviennent fondants.
Ajouter ensuite les petits pois et laisser cuire 10 min (avec d'avantage d'eau)
Laisser épaissir pour obtenir une sorte de purée (c'est important), cela prend 10 min de plus.
3 - Pendant la cuisson : reprendre la boue de pâte et la scinder en 8 petites boules. Aplatir le plus possible chaque boule de pâtes en formant un rond (à peu près). Couper chaque rond en deux. Replier le demi-cercle en deux et sceller avec de l’eau, en aplatissant (pour ça regarder la technique sur la vidéo de Show me the curry). Cela forme une sorte de cône que l’on garnit avec la farce.
4 - Faire frire dans une huile bien chaude.

J’ai fait 16 samossas et il m’est resté pas mal de garniture… à déguster très prochainement. ;)

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La garniture à mi-cuisson
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Bon appétit !